Je me souviensJe me souviens de ces grandes discussions que nous avons eues.Nous débattions alors de politique, de philosophie, de droit, de culture.Tes remarques et tes interventions étaient toujours empreintes de profondeurs et de patiences.Pleins de tact de prévenances et de discrétions, ce n’était pas une attitude chez toi, mais un état d’esprit.Le Droit c’est la droiture et la justice, c’était ta voie nous t’aimions pour cela, sans faille et sans fioritures, le témoignage d’une bienveillance réciprocque. Nous rions, chantions, espérions, bâtissant un avenir que l’on voulait plus riche emportés par les systèmes et les agréments de la vie.Apporter une pierre notable à cet édifice pourtant si fragile, rendre le monde meilleur, croire en l’homme, mener une vie digne et honorable.J’ai toujours à l’esprit ces longues et agréables promenades parcourant de nos idées et réflexions le chemin oh combien vaste de nos aspirations politiques et philosophiques.Je me souviens.Combien de printemps sans fleurs, d’été sans soleil, d’automne sans feuilles, d’hiver sans neige.Le temps est long et si étrangement court, je rie, je me noie, et je meurt, j’ai chaud et j’endure la froidure.Le champ de nos pensées est stérile, car sans sel la terre est fade.Ce fameux vendredi noir était ce uniquement un fâcheux concours de mauvaises circonstances, d’autres diront que c’était le destin.Pourtant pendant longtemps pour conjurer le sort, nous avons cru, espérer, appeler au miracle, Mais le sort sans cesse se défit de nous, nous n’avons alors qu’à constater notre impuissance.Espérances vaines et songes trompeurs.Résigné abattu et renversé jusqu’au fondement, et que faire, penser, s’abstenir de penser, méditer, c’est vers cette voie que je me porte.Une méditation aux vertus thérapeutiques.Je ne pense plus je médite et je me souviens.Il y’a des choses que nous ne pouvons comprendre, mais nous avons la capacité de penser, et de nous souvenir, et de créer le sens.Oui c’est à toi que je m’adresse Pierre Christian notre devoir c’est de trouver et de créer le sens, c’est la philosophie de l’existence.Peu importe le temps et les circonstances ce qui vaut c’est le souvenir dans les esprits et les cœurs, jusqu’à la mort.Ces pensées sont les graines qui feront germer dans nos esprits et dans nos cœurs, les promesses qui renverseront le monde à venir.C’est pourquoi même si le temps est long, je me souviens.Salut mon ami, mon frère.
Sime joseph
samedi 19 mai 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire